La proposition du ministre de la Culture : « Nous allons essayer d’organiser une série de concerts et d’utiliser les recettes pour renflouer le fonds dont nous aurons besoin pour acquérir la Villa.
La maison de Verdi n’est pas seulement le lieu où a vécu le grand compositeur, c’est un lieu de la mémoire collective nationale, un morceau de la vie de chacun d’entre nous. L’État ne peut se permettre de le laisser se dégrader ». Lors de l’heure des questions, le ministre de la culture Gennaro Sangiuliano a répondu à une question de Fratelli d’Italia, assurant que « l’État interviendra pour la Villa Verdi ». Nous devons attendre la décision du tribunal civil, a-t-il précisé, puis deux voies : » Celle de la négociation directe ou de la conclusion d’une éventuelle vente aux enchères et ensuite l’intervention avec préemption « . Mais en tout cas, nous sommes là. En attendant, je me rendrai sur le site la semaine prochaine pour « voir ». Pour Villa Verdi, a expliqué le ministre Sangiuliano, il y a une question liée à un jugement d’un tribunal civil concernant un litige héréditaire. « J’ai immédiatement agi, j’ai téléphoné au président de la région Emilie-Romagne, M. Bonaccini, et j’ai été heureux de constater que sa position était absolument convergente avec la mienne sur la nécessité de faire quelque chose. Les 9 et 10 octobre, à mon instigation, il y a eu une inspection par un commissaire local accompagné de carabiniers du noyau de protection du patrimoine, les lieux ont été trouvés dans un état de délabrement, même les meubles, selon le rapport qui a alors été fait, étaient en mauvais état ».
Maintenant, a ajouté le ministre, « pour pouvoir bouger, nous attendons la décision du tribunal de Parme, qui doit nommer un gardien judiciaire et nous faire savoir ensuite comment la vente se déroulera ». Mais la question fait l’objet de mon attention vigilante et nous interviendrons ». Deux possibilités, a précisé le ministre, sont envisageables : « soit une négociation directe, soit la conclusion d’une éventuelle vente aux enchères et l’exercice du droit de préemption. Mais en tout cas, nous sommes là ».
Le ministre a ensuite fait une proposition : « Nous allons essayer d’organiser une série de concerts. Les surintendants de la Scala de Milan et de l’Opéra de Rome m’ont déjà donné leur accord. L’idée est d’organiser des concerts de musique de Verdi et d’utiliser les recettes de ces concerts pour réalimenter le fonds qui servira à acquérir la « Villa Verdi ».